Le Belem à Antibes
Coucou Toikimelis !
En mars dernier, j’ai eu la chance de monter à bord du Belem, ce majestueux trois-mâts ancré à Antibes. Des que j'ai su qu'il accostait a Antibes, j'ai réservé un billet (cela réduit considérablement le temps d’attente !). Ce fut une expérience inoubliable. Ce navire n’est pas seulement impressionnant par sa taille, mais aussi par son histoire riche de plus de 120 ans.
Construit en 1896 à Nantes, le Belem était à l’origine un navire marchand, transportant du cacao entre le Brésil et la France.
En 1914, il change de propriétaire et devient un luxueux yacht pour le duc de Westminster.
En 1922, le Belem est vendu à un armateur italien, le Duc de Vittorio Cini, qui le renomme Giorgio Cini. Il est, alors, utilisé comme navire-école pour former des marins italiens.
Il reste en Italie jusqu’à ce qu’il soit racheté par une société française dans les années 1970, puis restauré pour retrouver son nom d’origine, Belem, et son allure de trois-mâts.
Aujourd’hui, le Belem est un véritable musée flottant, classé monument historique en 1984. Il est géré par la Fondation Belem et continue de naviguer, offrant des stages de navigation et des visites guidées comme celle que j’ai eu la chance de faire.
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Et voici le magnifique trois mats !! Il est immense !! Le grand mât, par exemple, mesure 34 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le duc de Westminster a fait peindre la coque en noir tout en conservant les faux sabords blancs. Ils servaient de subterfuge pour tromper les pirates en leur faisant croire qu'il y avait des canons à bord.
La timonerie, espace de commandement du navire, regorge d’instruments nécessaires à la navigation et aux transmissions.. Nous y trouvons notamment une petite barre hydraulique de secours.
La grande barre est la barre principale du navire. Elle est reliée directement au safran par une vis sans fin. Lors des navigations, les marins se relaient pour barrer en permanence. Cette partie située à l’arrière du bateau s’appelle la Dunette.
Sous la dunette se situent les cabines individuelles des 5 officiers. Cet espaces abritent aussi le salon du capitaine, la cabine de l'armateur, l'infirmerie, le coqueron (espace de rangement).
Nous longeons le pont
Le grand mat, vu du Spardeck. Il s'agit du pont supérieur du navire où sont effectuées les manœuvres et l'ascension du grand mât.
Sur le Spardeck, l’équipage y entrepose les équipements de sauvetage (embarcations et gilets). Ce pont n'existait pas à l'origine, il a été ajouté par Sir Arthur de Guinness.
Et enfin, quelle chance d’entendre la cloche du bateau résonner !
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C’est également ici que l’on peut admirer le gréement d’origine, un trois-mats barque à vergues volantes : le mât de misaine (à l'avant), le grand mât au centre, le mât d'artimon (à l’arrière). Le Belem possède en réalité un quatrième mât , incliné à l'avant, appelé mât de beaupré. C'est en tout 22 voiles et plus de 1200m2 de voilure.
Cette visite m'a beaucoup plu, j’ai hâte de te raconter la suite.
À bientôt pour d’autres découvertes à bord du Belem !
Lutine 🌊